Pas de forêt, pas de sirop
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Protégeons nos forêts d'érables des coupes du gouvernement du Québec

Les forêts publiques appartiennent à tous les Québécois et Québécoises et sont gérées par le gouvernement du Québec. Leur exploitation est principalement destinée à l’industrie forestière. Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) œuvrent pour la préservation de ces forêts en promouvant une activité économique durable et locale, largement conciliable avec le maintien du couvert forestier et la protection de la biodiversité: la production de sirop d'érable.

L’érable, ce n’est pas n’importe quel arbre, c’est notre symbole national. Joignez le combat des PPAQ et envoyez un message à la ministre des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, pour qu’elle mette fin au ravage des érablières.

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Copeaux

En décembre dernier, les députés de la Coalition avenir Québec ont reçu un « cadeau ». Malheureusement pour eux, ce n’était pas du sirop d’érable qui se trouvait dans les cannes, mais bien des copeaux de bois. De plus, pour la première fois de son histoire, la traditionnelle canne de sirop d’érable a changé de design pour illustrer la triste vision du gouvernement du Québec pour l’avenir de la production de sirop d’érable en forêt publique. Par ce geste symbolique, les PPAQ souhaitaient dénoncer le manque de leadership de la ministre responsable, Maïté Blanchette Vézina et envoyer un message clair : Pas de forêt, pas de sirop!

Protégeons les érables en forêt publique
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Protégeons les érables en forêt publique

Un érable prend 50 à 60 années avant d’être suffisamment mature pour être entaillé afin de produire du sirop d’érable.

Les PPAQ demandent la mise en production acéricole à court, moyen et long termes de 200 000 hectares de forêt publique afin d’accompagner la croissance de la filière du sirop d’érable, dont 25 000 hectares pour les dix prochaines années et 35 000 hectares pour les dix années suivantes.

En comparaison, ces superficies ne représentent que 6% du couvert forestier feuillu en forêt publique au Québec.

Les décisions collectives que nous prenons pour protéger les érables auront un impact important sur l’avenir de la production de sirop d’érable et les prochaines générations d’acériculteurs et acéricultrices.

camion
L’acériculture au Québec en quelques chiffres :
+ 1 milliard $
au PIB
12 500
emplois équivalent temps plein
235 millions $
en revenus gouvernementaux
57 espèces
fauniques ou végétales potentiellement menacées ou vulnérables trouvent refuge dans les érablières
220 000
véhicules par année, c’est l’équivalent des émissions de carbone séquestrées par les érablières
1,6 milliard $
par année en services écologiques
En comparaison avec la coupe de bois :
16x plus
d’emplois
9x plus
de contribution au PIB
26x plus
de revenus en taxes et impôts

Pour les mêmes 100 hectares d’érablière en forêt publique, les retombées économiques de la production et de la transformation de sirop d’érable sont nettement supérieures à celles de la récolte et de la transformation de feuillus durs.

LUC GOULET, Président des PPAQ

« La ministre Maïté Blanchette Vézina voudrait couper les ailes de la production de sirop d’érable qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Son plan, c’est de ne permettre aucun nouveau projet acéricole en Estrie et de vider les dernières superficies disponibles au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et en Chaudière-Appalaches en forêt publique. Dans ces régions, nous serons à une émission d’entailles de ne plus avoir de potentiel acéricole à mettre en production! »

LUC GOULET
Président des PPAQ

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Joignez votre voix à la nôtre pour interpeler la ministre des Forêts et députée de Rimouski

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